17/06/25

55 articles sont à votre disposition sur ce site

Menu

 

 

 

EUROSTUDENT Report 2005

Entre 2001 et 2005, le projet EUROSTUDENT (soutenu par la commission européenne) a collecté tout un ensemble de données relatives aux origines sociales, au logement, aux ressources, aux dépenses, aux études…
L’objectif est de faire le point sur les conditions de vie des étudiants en Europe, mais plus particulièrement dans les 11 pays qui participent actuellement au projet : l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, la Finlande, la France, ), la Lettonie, les Pays-Bas, le Portugal et le Royaume-Uni.
Les résultats de cette étude ont été publiés en Juin 2005.
Quels en ont été les principaux résultats ?

Une majorité de filles entre 22 et 24 ans

Les filles sont toujours majoritaires (57,6% en France). L’allemagne est le seul pays d’Europe où les garcons sont plus nombreux à l’université (52%).
Les proprtiosn par filières ne sont cependant pas respectées puisque les filles sont majoritaires dans les filiaires litéraires et teriaires, mais minoritaires dans les sciences.

En ce qui concerne l’âge, la France et le Portugal sont les pays ou l’age moyen est le plus faible avec une moyenne de 22,2 ans en France et 22 ans au Portugal contre 28 ans au Royaume-Uni.
La pluspart ddes pays d’Europe du Nord ont des étudiants ages en moyenne de 24 ans.

Les étudiants et leurs parents : les différences Nord-Sud

Les étudiants du sud de l’Europe vivent en majorité chez leurs parents, alors que chez les Eurpéens du Nord, les étudiants optent plus largement pour le logement individuel.
Comme on l’a vu plus haut, les étudiants du Nord sont plus âgés, ce qui explique aussi leur plus grande indépendance. Ni tout à fait au Sud, ni tout à fait au Nord, la France pioche dans les deux cultures : vous êtes autant à vivre chez papa maman qu’à avoir pris votre indépendance. Les résidences collectives étant beaucoup plus développées aux Pays-Bas, en Finlande et au Royaume-Uni, les étudiants de ces pays sont assez nombreux à résider en logement universitaire.

Les enfants d’ouvriers restent minoritaires à l’université. Dans la plupart des pays européens, moins d’un quart des étudiants sont enfants d’ouvriers. Ils sont tout de même assez bien représentés en Espagne, Finlande et Irlande, où il semblerait que les barrières sociales soient plus facilement surmontables (dispositif d’aides plus important, possibilités de passerelles…). Une chose est sûre, plus les parents sont diplômés, plus les jeunes auront une chance de faire des études.

Sources de revenus : la famille, les petits boulots et les bourses

Beaucoup d’étudiants travaillent pendant l’année universitaire. Les emplois exercés sont très divers, des quelques heures de baby-sitting au travail à temps partiel, en passant par les étudiants en médecine internes en hôpitaux. 91% des étudiants hollandais et 60 à 70% des étudiants des autres pays d’Europe du Nord travaillent, mais ce sont essentiellement des petits boulots. Les Lettons, eux, combinent études et emploi à temps partiel. Les étudiants d’Europe du Sud étant moins indépendants et plus jeunes, ils sont moins nombreux à travailler et perçoivent plus souvent une aide de leurs parents.

En ce qui concerne les aides financières de l’État, leur nombre et leur montant varie considérablement d’un pays à l’autre. La plus grande proportion d’étudiants qui reçoivent ces aides (bourses ou prêts) se trouve au Royaume-Uni, en Finlande et aux Pays-Bas. L’Italie est la moins généreuse, seulement un étudiant italien sur 10 reçoit une aide de l’État.

Les Espagnols, adeptes du séjour à l’étranger

Les étudiants espagnols sont en effet les plus mobiles, 9% d’entre eux ont déjà été inscrits dans une université étrangère et 21% ont effectué un séjour à l’étranger (voyages linguistiques ou d’études). Les Allemands les suivent de près. Les étudiants en sciences humaines sont généralement plus mobiles que les étudiants en sciences dures, même si la différence reste minime en France et en Espagne. Le Royaume-Uni est la destination la plus convoitée.

Comme quoi, même si les Espagnols, de par leur culture, ont tendance à rester plus longtemps dans le cocon familial, cela ne les empêche pas de voler de leurs propres ailes pour découvrir d’autres cultures.

Pour en savoir plus...

Eurostudent Report 2005
Téléchargez le rapport en Anglais
Observatoire National de la Vie Etudiante

(Ben)

 

Les 5 dernières news

 

A découvrir sur le site